France Entretien

Les fœtus mort-nés et la représentation des embryons dans l'histoire

Deux décrets parus récemment permettent d'inscrire les fœtus mort-nés sur le registre de l'état civil et sur le livret de famille, afin de pouvoir organiser des obsèques. Redoutant un «glissement» vers la reconnaissance du statut de personne à l'embryon, les défenseurs des droits des femmes dénoncent une «offensive sournoise» contre le droit à l'avortement. Historien de la médecine, Jean-Louis Fischer éclaire le débat en retraçant les grandes étapes de la représentation de l'embryon de l'Antiquité à nos jours.

Carine Fouteau

Les prénoms des fœtus morts avant la naissance pourront être inscrits sur le registre de l'état civil et sur le livret de famille, quel que soit leur état de développement. C'est ce qu'autorisent deux décrets parus le 22 août au Journal officiel. Ils permettent aussi l'organisation d'obsèques en réponse aux attentes de parents ayant le sentiment de ne pouvoir faire le deuil de leur enfant. Ce faisant, ils relancent le débat sur le statut de l'embryon et sur le début de la vie.

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