Blanquer veut mettre l’accent sur l’évaluation des élèves pour la rentrée
Lors de sa traditionnelle conférence de presse, Jean-Michel Blanquer a livré son bilan de l'année, plein d'autosatisfaction. Le ministre de l'éducation nationale entend multiplier les chantiers de réformes. Il a notamment décidé de mettre en place encore plus d'évaluations des élèves et, dans le futur, des établissements.
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L’année dernière, Jean-Michel Blanquer avait dû se contenter de mettre en œuvre la rentrée préparée par sa prédécesseure Najat Vallaud-Belkacem. Il y avait bien entendu insufflé sa touche avec la rentrée en musique ou, plus important, le dédoublement des classes de CP en REP +. Pour la session 2018, le ministre de l’éducation nationale a les coudées franches. À quelques jours de la rentrée, il a pu exposer les orientations qu’il souhaite pour l’école lors de sa conférence de presse de rentrée, tenue le 29 août. L’exercice est convenu et étrangement similaire aux promesses et aux pistes formulées l’année dernière à la même époque, dans le même cadre. Avec un brin d’autosatisfaction, il assure que les mesures déjà prises sont scrutées par la presse étrangère et que différentes enquêtes révèlent que les Français plébiscitent son action, sans livrer plus de détails.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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