France Enquête

La semaine où la Guyane a basculé dans la révolte

A force de barrages sur les principaux axes routiers, la Guyane est désormais totalement paralysée par un vaste mouvement de protestation contre l'essence trop chère (1,77€). Lancé lundi 24 novembre par des associations de consommateurs et de transporteurs, ce blocage, calme et déterminé, a reçu le soutien de toute la population, des représentants patronaux, commerciaux et des politiques de tous bords qui en appellent ce dimanche à Nicolas Sarkozy. Récit, jour après jour, d'un conflit qui ébranle la Guyane comme elle ne l'a plus été depuis les émeutes de 1996.

Michel Samson

Après une semaine de paralysie de la Guyane, les partis politiques du département d'outre-mer en appellent à Nicolas Sarkozy pour sortir du conflit. Dans une lettre au chef de l'Etat rendue publique dimanche 30 novembre 2008, les responsables de huit formations politiques – UMP-Guyane, le Parti socialiste guyanais, les Verts Guyane, le Mouvement de décolonisation et d'émancipation sociale et Walwari (le mouvement de Christiane Taubira) – demandent au président de la République de prendre «toutes les décisions nécessaires à l'aboutissement de la juste demande du peuple guyanais».

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