Gauche(s) Analyse

Les vingt-quatre heures tourmentées du PS avant sa non-censure

L’annonce de la non-censure du gouvernement par le groupe socialiste a créé une scission à gauche, mais aussi des remous en interne dans le parti. Coups de fil, échanges tendus, cas de conscience et interpellations sur les réseaux sociaux : tout a été fait pour convaincre les députés PS de désobéir.

Sarah Benhaïda et Mathieu Dejean

Depuis l’annonce de la non-censure de Sébastien Lecornu par le groupe socialiste, mardi 14 octobre, deux attitudes s’opposent parmi ses député·es. Il y a celles et ceux qui revendiquent fièrement « l’une des plus grandes victoires du mouvement social depuis le CPE [contrat première embauche – ndlr] », comme le président du groupe à l’Assemblée nationale Boris Vallaud, à propos de la suspension de la réforme des retraites. « On a remis à l’agenda politique des questions de gauche, et maintenant nous avons soixante-dix jours de discussions budgétaires pour mener la bataille culturelle », affirme aussi la députée Ayda Hadizadeh.

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