A Toulouse, des professeures se mobilisent contre le sexisme à l’école
Opacité, manque de financements, directives inopérantes : les professeures du collectif Ça commence à l’école dénoncent le manque d’initiative de l’Éducation nationale et du rectorat de Toulouse dans la prévention du sexisme et des violences sexuelles. Elles y opposent des initiatives concrètes.
Léna Coulon (Mediacités Toulouse)
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ToulouseToulouse (Haute-Garonne).– Manifestations, casserolades, tribune dans Mediapart… La révélation de viols présumés aux abords du collège Lamartine, fin 2019 à Toulouse, a mis en « effervescence féministe » la communauté enseignante toulousaine et donné naissance au collectif Ça commence à l’école. Celui-ci s’est à nouveau mobilisé ces derniers mois, en s’emparant d’un nouveau cas de sexisme : la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos d’élèves dénudées du collège Jean-Pierre-Vernant (lire notre article). Pour les membres du collectif, ces affaires ne sont ni des cas isolés ni de simples faits divers : elles révèlent les carences de la prévention des violences sexistes et sexuelles à l’école.