Des milliers de personnes ont manifesté samedi 14 septembre leur soutien à Gisèle Pelicot, à Rennes, Marseille ou encore Clermont-Ferrand. À Paris, place de la République, Mediapart est allé à la rencontre de ces personnes que le procès des viols de Mazan a fait descendre dans la rue pour la première fois, face aux violences faites aux femmes.
L’affaire des viols de Mazan et celle visant l’abbé Pierre suscitent un émoi considérable. Parce que la première est hors norme et que la seconde vise une icône française. Sept ans après #MeToo, nous devrions pourtant le savoir : les violences sexuelles sont le fait d’hommes ordinaires.
Du « M. Tout-le-Monde » au « bon père de famille », les caractéristiques ne manquent pas pour qualifier la cinquantaine d’hommes accusés de viols sur Gisèle Pelicot, et jugés au tribunal d’Avignon. La société française peine encore à penser la condition masculine, estime l’autrice féministe.
Le procès des viols de Mazan permettrait-il, sept ans après #MeToo, une prise de conscience à grande échelle ? L’espoir anime plusieurs collectifs et militantes féministes françaises, qui appellent à manifester dans toute la France samedi.