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Procès de Mazan : l’envie d’apporter « force et soutien à Gisèle », au-delà des rangs féministes

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Des milliers de personnes ont manifesté samedi 14 septembre leur soutien à Gisèle Pelicot, à Rennes, Marseille ou encore Clermont-Ferrand. À Paris, place de la République, Mediapart est allé à la rencontre de ces personnes que le procès des viols de Mazan a fait descendre dans la rue pour la première fois, face aux violences faites aux femmes.

Amélie Poinssot

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    © Photo Amélie Poinssot / Mediapart

    Hélène, 43 ans, se mobilise pour la première fois contre les violences faites aux femmes. « L’accumulation des faits divers est insupportable, il faut manifester pour que ce ne soit plus invisibilisé. » Ce sont les statistiques et « le manque de juridiction autour de ça » qui la révoltent : « Faut voir ce que la testostérone coûte à notre société ! Le nombre d’affaires jugées est ridicule. Nous avons besoin de plus de coercitif, il faut écouter davantage les victimes. » Mais c’est aussi pour sa fille Stella, 12 ans, qu’Hélène s’est rendue place de la République à Paris, ce samedi. Au collège, il n’y a aucune prévention sur le sujet. « Je ne veux pas que ma fille ait besoin de courage pour pouvoir sortir toute seule, je veux qu’elle soit libre. »

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