Un canal au Nicaragua (2/3): la folie du comandante
Autrefois révolutionnaire, Daniel Ortega est revenu au pouvoir il y a huit ans, avec la ferme intention de ne plus le lâcher. Quitte à affronter ses anciens camarades et à faire allégeance au néolibéralisme.
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DeDe nos envoyés spéciaux au Nicaragua. – Daniel Ortega est omniprésent ; pourtant on ne le voit plus guère. Il n’y a pas une ville, pas un village, qui n’accueille les visiteurs sans une gigantesque pancarte et de multiples affichettes à l’effigie du comandante, qui dirigea le pays de 1979 à 1990 puis revint de nouveau au pouvoir, par les urnes cette fois-ci, en 2007. Un tel culte de la personnalité est rare en dehors de Cuba, de la Corée du Nord, ou peut-être de quelques anciennes républiques soviétiques.