Samedi, le Royaume-Uni s’est réveillé avec des blessures ouvertes et des interrogations pendantes. La veille au soir, les cloches de Big Ben n’ont pas résonné mais des Remainers sonnés ont croisé des Brexiters déchaînés. « Our time has come », titrait le tabloïd The Sun. Reportage dans les rues de Londres.
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Londres, de notre envoyé spécial.– The Times, vénérable quotidien de centre-droit fondé en 1785, et The Sun, vaisseau amiral des tabloïds du groupe Murdoch lancé en 1964, ont eu la même idée pour leur couverture du vendredi 31 janvier. Leur titre de une, « Brexit : it’s time » pour le premier, et « Our time has come » pour le second, s’affichait sur une photo de Big Ben avec les aiguilles indiquant 23 heures, c’est-à-dire le moment où le Royaume-Uni a officiellement quitté l’Union européenne, à minuit, heure de Bruxelles, ce jour-là.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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