En juin 2016, le Royaume-Uni se prononçait en faveur de la sortie de l’Union européenne. En décembre 2020, cette sortie est effective. Retrouvez nos analyses, entretiens et reportages.
Avec l’accord sur le Brexit, l’Irlande du Nord échappe aux pénuries alimentaires et au rétablissement d’une frontière physique avec le reste de l’île. Mais après quatre années de revirements, le cœur des Nord-Irlandais n’est pas à la fête. Certains espèrent la tenue rapide d’un référendum sur la réunification de l’île.
Boris Johnson a obtenu une majorité nette en faveur de l’accord de libre-échange conclu avec l’UE, lors d’un vote express au Parlement mercredi. Dans l’opposition, les travaillistes se sont divisés, malgré l’appel de Keir Starmer à voter pour le texte.
Pendant des décennies, la place de Londres a capté l’essentiel des transactions financières de l’Europe. Avec le Brexit, l’Europe entend voir revenir les activités liées à l’euro sur le continent. Mais la City résiste.
Après dix mois de négociations, Londres et Bruxelles ont annoncé un accord de libre-échange qui permet aux Britanniques de conserver l’accès au marché unique. Côté britannique, la pandémie semble avoir poussé au compromis.
Alors que de nouvelles polémiques sur le « postcolonial » ont émaillé la rentrée et que l’accord de divorce entre l’UE et la Grande Bretagne a abouti, l’ouvrage de référence du Britannique Paul Gilroy est enfin traduit en français.
L’enchevêtrement de la crise sanitaire et des négociations sur le Brexit tend encore un peu plus le paysage politique britannique. Avec l’annonce de la circulation d’une nouvelle souche de virus dans le sud de l’Angleterre, l’île se trouve coupée du reste du monde depuis dimanche. Le patron de l’opposition travailliste durcit le ton contre Boris Johnson.
La relation entre la Grande-Bretagne et l’Europe ne se comprend pas sans saisir la prégnance de l’imaginaire impérial pour les Anglais. C’est ce que montre l’historien Robert Gildea.
En 2016, l’Écosse avait voté à 62 % pour rester dans l’Union européenne. Alors que l’échéance du Brexit approche, l’inquiétude et le ressentiment gagnent une partie de la population, et la question de l’indépendance retrouve de la vigueur. Voyage auprès de militants qui commencent à sérieusement croire possible de quitter le Royaume-Uni.
Les dirigeants européens réunis jeudi à Bruxelles ont plaidé pour poursuivre les négociations sur le Brexit « dans les semaines à venir », exigeant des gestes côté britannique. En réaction, Boris Johnson prévient qu'il se prépare à un no deal.
En menaçant de ne pas respecter l’accord de retrait, Boris Johnson a engagé un nouveau bras de fer avec les 27. Il s’en prend aux fondements du projet européen, qui est d’abord une construction juridique. Entretien avec Loïc Azoulai, de l’école de droit de Sciences-Po Paris.
À la veille d’une nouvelle session de négociation entre Londres et Bruxelles, Boris Johnson fait monter la pression. Il envisage l’échec d’un accord, ce qui le délierait alors de ses obligations envers ses anciens partenaires. Ceux-ci s’en formalisent.
Samedi, le Royaume-Uni s’est réveillé avec des blessures ouvertes et des interrogations pendantes. La veille au soir, les cloches de Big Ben n’ont pas résonné mais des Remainers sonnés ont croisé des Brexiters déchaînés. « Our time has come », titrait le tabloïd The Sun. Reportage dans les rues de Londres.
L’ample victoire de Boris Johnson aux législatives britanniques de décembre a tué le suspense qui durait depuis la victoire du Brexit en juin 2016 : le Brexit va bien avoir lieu, dans la nuit du 31 janvier au 1er février. Mediapart publie une série d'analyses et reportages pour accompagner l’événement.
La suspension du parlement britannique par le premier ministre Boris Johnson est-elle ou non légale ? La semaine dernière, la plus haute cour de justice écossaise a jugé que non. La Haute Cour de Londres est arrivée, elle, à une tout autre conclusion. Il appartient à présent à la Cour suprême de trancher. À partir de mardi 17 septembre et pendant trois jours, 11 juges de la plus haute instance judiciaire du Royaume-Uni se penchent sur cette question fondamentale.
Le Parlement britannique a été suspendu dans la nuit au terme d’une séance houleuse au cours de laquelle les députés ont de nouveau voté contre l’organisation d’élections anticipées. À la tête du gouvernement, Boris Johnson a les mains libres, ou presque, pendant les cinq prochaines semaines. Et assure être en mesure de trouver une issue à l’impasse du Brexit.
Le premier ministre Boris Johnson, dit BoJo, a frôlé le KO. Sa stratégie a viré au chaos le mercredi 4 septembre aux Communes. Les députés britanniques lui ont infligé l’interdiction de sortir de l’Union européenne sans accord, tout en l’empêchant d’organiser des élections anticipées à sa guise.