Vingt-sept ans après le génocide des Tutsi du Rwanda, ses rescapés doivent encore souvent se battre pour vivre malgré la solitude et les difficultés financières. Pris entre un passé qu’ils ne peuvent oublier et les injonctions à « aller de l’avant », ils doivent composer avec une société qui ne veut pas toujours les regarder en face.
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KigaliKigali (Rwanda). – C’est l’un des premiers visages qu’Emmanuel Macron a vus lorsqu’il a entamé la visite du mémorial du génocide perpétré contre les Tutsi, à Kigali, le 27 mai. Celui d’Olivier Ndumukiza, imprimé en grand format, qui dans la première salle accueille les visiteurs. Dans le court texte qui accompagne l’image, le rescapé explique comment ses parents ont été tués durant le génocide, alors qu’il avait 10 ans.