Vingt-sept ans après le génocide des Tutsi du Rwanda, ses rescapés doivent encore souvent se battre pour vivre malgré la solitude et les difficultés financières. Pris entre un passé qu’ils ne peuvent oublier et les injonctions à « aller de l’avant », ils doivent composer avec une société qui ne veut pas toujours les regarder en face.
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Kigali (Rwanda). – C’est l’un des premiers visages qu’Emmanuel Macron a vus lorsqu’il a entamé la visite du mémorial du génocide perpétré contre les Tutsi, à Kigali, le 27 mai. Celui d’Olivier Ndumukiza, imprimé en grand format, qui dans la première salle accueille les visiteurs. Dans le court texte qui accompagne l’image, le rescapé explique comment ses parents ont été tués durant le génocide, alors qu’il avait 10 ans.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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