C'est la mascotte du Mondial: un tatou à trois bandes, espèce protégée qu'on ne trouve qu'au Brésil. La Fifa a entériné ce choix et la machine à royalties a fonctionné à plein. La Fifa préfère désormais ne plus en parler, refusant de financer à plein des plans de protection de la biodiversité et des espèces animales.
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RioRio de Janeiro, de notre correspondante. Elle s’appelle Ana Botafogo, un nom choisi en hommage à une grande danseuse brésilienne. Jusqu’à ces derniers mois, elle coulait des jours paisibles et solitaires dans un coin du jardin zoologique de Rio de Janeiro en se nourrissant de fourmis et de termites. Le flux des touristes dans la « Ville merveilleuse » a changé la donne. Tout le monde veut voir de près le petit mammifère qui a inspiré Fuleco, la mascotte du Mondial. Ana Botafogo est sifflée, interpellée, pour apparaître sur les selfies du monde entier.