Proche et Moyen-OrientReportage

Politiquement déchiré, Israël refuse tout examen de conscience sur Gaza

Accusé de corruption, Benyamin Nétanyahou a sollicité dimanche une grâce présidentielle. L’opposition exige sa démission, l’accusant de détruire les institutions. Malgré ses divisions, le pays fait cependant bloc derrière son armée, accusée de crimes de guerre et de génocide.

Clothilde Mraffko

Tel-Aviv (Israël).– Aux yeux de nombreux Israélien·nes de l’opposition, un des principaux forfaits de Benyamin Nétanyahou, leur premier ministre, est de tremper dans au moins trois affaires de corruption pour lesquelles il est en procès depuis 2020. Des poursuites judiciaires qui ont renforcé sa volonté de s’accrocher au pouvoir, quitte à ouvrir la porte du gouvernement aux suprémacistes juifs et à vouloir liquider le contrepouvoir de la justice avec une réforme impopulaire.

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