International Enquête

Les reporters de guerre choisissent-ils leur camp?

Les journalistes qui couvrent les conflits, comme ceux qui sont morts et ont été blessés en Syrie, sont régulièrement accusés d'être partiaux. Pourtant, s'ils avaient le choix, ils couvriraient toutes les parties.

Thomas Cantaloube

La mort, en Syrie, des journalistes Marie Colvin et Rémi Ochlik, ainsi que les blessures subies par leurs confrères Edith Bouvier, William Daniels, Paul Conroy et Javier Espinosa dans le bombardement du centre de presse improvisé de Baba Amr, puis les incertitudes et les difficultés liées à leur évacuation, ont fait resurgir les critiques adressées aux reporters couvrant les terrains de guerre. Ces attaques ne sont pas nouvelles, on les retrouve conflit après conflit : de la Libye l’an passé à l’Irak il y a dix ans, à l’ex-Yougoslavie il y a vingt ans, au Viêtnam il y a quarante ans…

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