D’un côté, le régime syrien qui agit seul, de sa propre initiative et au mépris des vies humaines. De l’autre, une communauté internationale réduite à l’impuissance, malgré les appels à l’aide des civils syriens depuis plusieurs années maintenant. En Syrie, la semaine qui vient de s’écouler est une nouvelle démonstration d’un constat observé depuis plus de cinq années : pas plus que l’État islamique, l’armée de Bachar al-Assad ne respecte les civils ni les trêves. Plus de 250 civils ont péri depuis la reprise le 22 avril des violences à Alep, pour la majorité dans des raids menés par l’aviation de l’armée syrienne, en violation de la trêve entrée en vigueur le 27 février à l’initiative des États-Unis et de la Russie.
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