Europe

Audition du commissaire hongrois: la défiance et la veulerie

Le parlement européen a entendu mercredi 1er octobre l'un des commissaires problématiques : le Hongrois Tibor Navracsics, pressenti pour traiter de la culture et de l'éducation au sein de la commission Juncker. Gêne des sociaux-démocrates et coups de pouce des conservateurs. Passera comme une lettre à la poste ?

Antoine Perraud

La présidente lui donne du « Monsieur le commissaire désigné ». Lors de son audition par une commission idoine du parlement européen mercredi 1er octobre, Tibor Navracsics se projette déjà en “commissaire confirmé”. Il sera(it) chargé, au sein de la Commission présidée par Jean-Claude Juncker, de l’éducation, de la culture, de la jeunesse et de la citoyenneté. M. Navracsics, 48 ans, est un cadeau empoisonné dépêché à Bruxelles par l’autocrate national-populiste de Budapest, Viktor Orbán, ennemi déclaré de la démocratie représentative et admirateur avoué des brutalités poutiniennes.

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