Proche et Moyen-Orient Analyse

En Tunisie, un technocrate proche du président prend la tête du gouvernement

Le premier ministre Habib Essid a été remplacé ce mercredi par Youssef Chahed, ministre des affaires locales dans le précédent gouvernement et favori de Béji Caïd Essebsi. Mais le pays reste en panne de projet politique.

Pierre Puchot

Dans la Tunisie post-révolution, les hommes politiques passent et le projet demeure absent. Le remaniement en cours, après des mois de discussions et le vote de défiance du parlement, samedi 30 juillet, contre le premier ministre, est un nouveau bal des élites dont le pays a le secret. Exit donc le premier ministre Habib Essid, installé il y a 18 mois, ancien haut fonctionnaire sous la dictature de l'ancien président Ben Ali et ministre de l’intérieur après la révolution du 14 janvier 2011 ; place à Youssef Chahed, 41 ans, ministre des affaires locales dans le précédent gouvernement et favori du président, Béji Caïd Essebsi, pour la succession de Habib Essid.

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