Naufrage au large de la Grèce : deux ONG pointent les défaillances des autorités grecques
Dans un rapport publié le 3 août, Amnesty International et Human Rights Watch reviennent sur les circonstances troubles du drame survenu aux portes de l’Europe dans la nuit du 13 au 14 juin, qui a coûté la vie à au moins six cents personnes. Les associations réclament une enquête « efficace, indépendante et impartiale ».
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C’estC’est un naufrage qui a d’abord marqué les esprits de par son ampleur : pas moins de 750 personnes se trouvaient à bord d’un bateau de pêche en bois, L’Adriana, au moment où il a chaviré, dans la nuit du 13 au 14 juin, au large de Pýlos en Grèce. Partie de Tobrouk en Libye pour rejoindre l’Italie, l’embarcation surchargée transportait des ressortissants syriens, égyptiens, palestiniens ou pakistanais, dont de nombreuses femmes et enfants placés dans la cale pour être « à l’abri » des éventuelles intempéries ou du soleil.