International Note de veille

Syrie : la Chine et la Russie embarrassées par leur veto, après le massacre de Homs

Au lendemain de leur veto au conseil de sécurité de l'ONU, la Chine et la Russie tentent de justifier leur décision. Les opposants syriens condamnent leur veto. Les mouvements arabes demandent l'expulsion des ambassadeurs syriens par les gouvernements arabes et lancent des appels pour boycotter les produits russes et chinois. Les violences se poursuivent en Syrie, au lendemain du massacre dans la ville de Homs, qui a fait au moins 200 victimes. 

La rédaction de Mediapart

La Chine et la Russie tentent de se justifier après le veto qu’elles ont opposé, samedi, à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression en Syrie. Il s’agit d’éviter de «nouveaux troubles et victimes», affirme, dimanche 5 février, l'agence officielle chinoise Chine nouvelle. Le veto sino-russe est destiné à faciliter « la poursuite de la recherche d'un règlement pacifique de la crise syrienne chronique », estime l'agence. « En opposant leur veto, la Russie et la Chine affirment que plus de temps et de patience devraient être consacrés à dégager une solution politique à la crise syrienne, épargnant ainsi au peuple syrien de nouveaux troubles et victimes», a-t-elle ajouté.

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