Europe

En Grèce, les partis doivent un milliard d’euros aux banques : « C’est de la corruption »

Les deux principales formations politiques grecques, Nouvelle Démocratie et Pasok-Kinal, sont de très loin les plus endettées d’Europe. Une faillite de fait qui les conduit à multiplier les cadeaux à leurs débiteurs. Les contrôles sont quasi inexistants.

Basile Dekonink

Athènes (Grèce).– Les documents ont été publiés en toute discrétion, avec deux mois de retard sur la date légale. Trois pages scannées à la hâte, communiquées sans cérémonie sur Internet. Fin juillet, dans la torpeur de l’été et l’indifférence quasi générale des médias, Pasok-Kinal et Nouvelle Démocratie (ND), les deux premières formations politiques de Grèce, ont enfin rendu public leur bilan financier annuel. Un chiffre aurait pourtant de quoi faire pâlir n’importe quel·le expert·e-comptable.

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