International Entretien

James Galbraith: «Obama compromet ses réformes par soi-disant réalisme»

Dans les débats économiques aux Etats-Unis, il y a Stiglitz, Krugman et lui. James K. Galbraith, professeur d'économie à l'université du Texas, publie ces jours-ci en France L'Etat prédateur, charge virulente contre l'Etat américain soumis aux lobbies, depuis Reagan jusqu'à Bush. Dans un entretien à Mediapart, Galbraith balaie les grands dossiers de la rentrée: santé, climat, banques, dollar, protectionnisme. Et prend ses distances avec l'administration Obama, déjà désignée coupable d'avoir «affaibli ses positions» en multipliant les compromis.

Ludovic Lamant