Proche et Moyen-Orient Chronique

Taux de change : retour sur la politique israélienne des otages

Eyal Weizman, fondateur du collectif Forensic Architecture, revient sur la manière dont les civils installés autour de Gaza ont servi de « mur vivant » lors des massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas, et retrace l’évolution de la politique israélienne à l’égard des otages.

Eyal Weizman

Au printemps 1956, huit ans après la Nakba (un terme arabe qui désigne « la catastrophe » ou « le désastre » que fut pour les Palestiniens la création d’Israël), un groupe de fedayins palestiniens franchit le fossé qui sépare Gaza de l’État d’Israël. D’un côté se trouvent 300 000 Palestiniens, dont 200 000 réfugiés expulsés de la région ; de l’autre, une poignée de nouvelles installations israéliennes. Les combattants palestiniens tentent de pénétrer dans le kibboutz de Nahal Oz, tuent Roi Rotberg, un agent de sécurité, et emportent son corps à Gaza, mais le rendent après l’intervention des Nations unies.

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