Au procès Gbagbo, un témoin expose le rôle néfaste de la France dans la crise ivoirienne

Ouvert fin janvier 2016, le procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale a pris un tour inattendu : un témoin à charge a démoli la thèse de l’accusation et insisté sur le rôle nocif de la France pendant la présidence Gbagbo.

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On savait que l’accusation aurait beaucoup de difficultés au procès devant la Cour pénale internationale (CPI) de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé, tant son dossier, construit sur un récit politiquement orienté, est faible. Mais la vitesse et la façon dont la thèse de l'accusation est en train de s’effondrer ont de quoi surprendre : son premier « témoin clé » a fait exactement l’inverse de ce qu’elle attendait, en témoignant à décharge pour les deux prévenus et en parlant de l’implication de la France dans la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, ce que le procureur a toujours cherché à éviter.

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