Les nuages s’accumulent sur la révolution algérienne
Après quatre mois d’un immense soulèvement populaire, l’inquiétude est perceptible chez beaucoup d’acteurs de cette révolution pacifiste. Un retour en arrière semble impossible, mais les divisions des oppositions empêchent de formuler un vrai projet démocratique et laissent l’armée maître de l’agenda.
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Une fois de plus, Ali Dilem, dessinateur algérien du quotidien Liberté, résume parfaitement l'enjeu de ce nouveau vendredi de manifestations en Algérie, le vingtième depuis le 22 février. « La guerre de libération s’est arrêtée le 5 juillet 1962 pour reprendre le 22 février 2019. » Des millions d'Algériens devaient à nouveau occuper rues et places dans tout le pays. La mobilisation était promise d'autant plus forte que ce vendredi 5 juillet est également le jour anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. La « deuxième révolution après celle de 1962 », comme disent beaucoup d'Algériens pour décrire ce qui se passe dans leur pays depuis quatre mois, pourrait être accélérée par cette journée du 5 juillet attendue avec fébrilité par le pouvoir.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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