Dans le Mississippi, six anciens policiers reconnaissent avoir torturé deux hommes noirs
Ils ont plaidé coupable, jeudi, d’avoir commis des actes de violence « horribles et traumatisants », selon les procureurs fédéraux. Les faits s’étaient déroulés à Braxton le 24 janvier, alors qu’ils s’étaient introduits dans le domicile des victimes sans mandat de perquisition en prétextant un faux trafic de drogue.
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LesLes accusations sont graves et les faits reprochés sordides. Michael Jenkins et Eddie Parker, deux habitants de la commune de Braxton, dans le Mississippi aux États-Unis, ont subi les pires sévices en janvier dernier lorsque six agents de police se sont présentés à leur domicile, sont entrés de force sans disposer de mandat de perquisition et les ont menottés pour ensuite leur infliger des actes de torture et d’humiliation durant la nuit. Les victimes, deux amis afro-américains dont l’un des deux rendait visite à l’autre ce jour-là, ont porté plainte pour « séance de torture sadique ».