Amériques Reportage

La face cachée de Cancún : près des plages paradisiaques et du luxe, la misère et la violence

Côté lumière, Cancún est une célèbre station balnéaire. Côté ombre, c’est une ville faite de constructions grisâtres et de sites d’habitation installés sans autorisation, où se regroupent des familles situées tout en bas de l’échelle sociale. Un récit du magazine mexicain « Gatopardo ».

Ricardo Hernández Ruiz (Gatopardo)

Cancún (Mexique).– Elle en a vu de toutes les couleurs, la baraque branlante où Eugenia Chim Iuit loge depuis cinq ans : trois ouragans, quelques tempêtes, une quinzaine de cambriolages, un viol et une tentative de meurtre. À quoi s’ajoute un quotidien de faim, d’exclusion et de relégation. Un logement soutenu par des poutres et des poteaux en bois de récupération et d’autres murs de bric et de broc, vaguement protégé par un toit de tôle, entouré d’une trentaine de constructions du même type… Tel est l’horizon des habitant·es des 213 zones d’habitat irrégulier que compte le plus grand pôle d’attraction touristique du Mexique. 

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