La Syrie après Assad Reportage

Dans le Golan syrien : « Israël nous a gâché notre libération »

Israël a profité de la fuite de Bachar al-Assad pour pénétrer au-delà de la ligne de cessez-le-feu avec la Syrie, définie après la guerre de 1973. Bien qu’ayant pu revenir chez eux, les habitants des villages de la région craignent une occupation pérenne.

Joseph Confavreux

Golan (Syrie).– Dans un pays où l’économie est en ruine, des pans entiers des villes en poussière et l’accès à l’électricité en pointillé, la vision est incongrue. Sur le Golan, quand on s’approche du massif enneigé de l’Anti-Liban, dominé par ce que les Israéliens nomment le mont Hermon et les Syriens le Jabal el-Cheikh, un champ de gigantesques éoliennes a été installé récemment par Israël, juste à côté de la ligne de cessez-le-feu qui délimite la frontière entre le Golan syrien et le Golan israélien, conquis en 1967 et annexé de fait depuis 1980.

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