Europe Analyse

Le Portugal au miroir de la Grèce: suis-je Syriza?

L'arrivée au pouvoir de Syriza en Grèce fait rêver la gauche de la gauche, au Portugal comme en France. Mais Lisbonne n'est pas Athènes et n'est pas Tsipras qui veut. Dans l’immédiat, Athènes ne peut compter sur aucun soutien « sudiste » de la part de Lisbonne.

Philippe Riès

Passé comme la Grèce sous les fourches Caudines de la « troïka », voisin de l’Espagne où Podemos se sent pousser des ailes après l’arrivée au pouvoir à Athènes du « parti frère », le Portugal remplirait les critères économiques, sociaux et politiques pour devenir le troisième domino entraînant dans sa chute l’Europe « allemande » de l’austérité. Sauf que les forces politiques établies du « bloc central » font de la résistance à Lisbonne et que la gauche de la gauche, qui se rêve un destin hellène, peine à surmonter ses querelles de chapelle passéistes et ses batailles d’ego.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter