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Tunisie, Egypte : la dette hypothèque la révolution

La Tunisie, et plus encore l’Egypte, risquent-elles de s’effondrer à la manière de la Grèce, plus d'un an après leur révolution ? Entretien avec deux spécialistes de la dette et militants altermondialistes actifs à Tunis et au Caire.

Pierre Puchot

L’association altermondialiste Attac réunissait, le 6 avril dernier, plusieurs spécialistes de la dette pour une réunion publique sur les rapports Nord-Sud et les conséquences économiques de l’endettement sur les révolutions arabes. Parmi eux, Fathi Chamkhi, enseignant et chercheur en géographie à la Faculté de La Manouba, en Tunisie. Porte-parole d'Attac Tunisie, il est en outre vice-président de la section de Tunis de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'homme. Également présente à Paris ce vendredi, Noha El Shoky est égyptienne et co-fondatrice de la section égyptienne de la campagne internationale “Dropt the debt” (Abandonnons la dette). Tous deux dénoncent la politique d’endettement des gouvernements égyptien et tunisien qui, selon eux, mine le processus démocratique autant qu’elle hypothèque l’avenir des deux États. Entretien.

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