Un an et demi après l’accord UE-Turquie, l’Union européenne a renforcé, ce jeudi, le partenariat avec la Libye pour endiguer la venue de réfugiés africains en Europe. Une réponse qui fait fi de la situation des droits humains dans cet État failli du Maghreb.
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Après l’accord avec un État autoritaire, la collaboration avec un État failli : l’Union européenne n’en a pas fini de sous-traiter la gestion des migrants à des pays tiers peu respectueux des droits de l’Homme pour limiter au maximum l’arrivée de réfugiés sur son sol. Un an et demi après l’accord UE-Turquie par lequel les autorités turques se sont engagées, en échange de plus de 3 milliards d’euros, à empêcher les départs de migrants vers les îles grecques de la mer Égée, les ministres européens de l’intérieur ont décidé ce jeudi de renforcer le partenariat avec la Libye afin de stopper le mouvement d’exil qui aborde actuellement les côtes italiennes.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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