Pour sortir de l’impasse avec son ministre de l’intérieur, la chancelière allemande a accepté la création de centres fermés pour les migrants à la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche. Puis les sociaux-démocrates l’ont refusée. Entre effets d’annonce et rétractations, la crispation nationaliste se propage.
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DemanderDemander plus pour obtenir moins. Mais pour parvenir à imposer, in fine, son obsession migratoire. Telle est, aujourd’hui, la stratégie du ministre de l’intérieur allemand Horst Seehofer, par ailleurs président de la CSU, l’aile bavaroise et très droitière du camp conservateur outre-Rhin. Focalisé sur les élections qui se tiennent dans sa région, la Bavière, le 15 octobre, cet adversaire de longue date d’Angela Merkel ne cesse, depuis la formation du gouvernement en mars dernier, de faire pression pour durcir la politique migratoire fédérale.