Proche et Moyen-OrientParti pris

Bise diplomatique et vent mauvais

Ahmadinejad n'a réussi, lundi, qu'à embrasser l'épaule du guide suprême iranien. Il n'est toutefois pas le premier président à perdre la face devant des caméras. La gestuelle en politique est chose complexe...

Michaël Hajdenberg

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Ahmadinejad était pourtant sûr de lui: il y a quatre ans, il avait claqué la bise à l'Ayatollah. Mais lundi, au moment du contact, Khamenei réalise un subtil geste technique, une parade du bras gauche qui laisse le président à distance. Ahmadinejad, qui ne peut perdre la face ainsi, parvient alors après quelques mots et dans un second mouvement, à embrasser... l'épaule du guide suprême.

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