Proche et Moyen-Orient

En Israël, le désarroi et la colère des familles d’otages

Rongés par la tristesse, furieux de la stratégie du premier ministre israélien, les proches des otages redoutent de ne jamais les revoir. Sans cesser d’espérer, ils craignent qu’ils soient sacrifiés sur l’autel de la guerre contre le Hamas. Mediapart a recueilli leurs paroles.

Rachida El Azzouzi

« Pourquoi sont-ils encore à Gaza ? » La question taraude depuis des mois Yishaï Dan, comme tous les proches d’otages détenu·es à Gaza. Il la clame dans les manifestations, dans les interviews, durant les repas, dans ses cauchemars. « Je hurle pendant mon sommeil, donne des coups de tous les côtés. » Sans trouver de réponse, à l’exception de celle-ci : « Benyamin Nétanyahou, notre premier ministre, ne veut pas sauver nos otages. C’est criminel. » 

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