AmériquesAnalyse

La CIA flanche et se retrouve sur la sellette

L'attentat manqué lors du vol de Northwest Airlines le 25 décembre a montré que le renseignement américain était toujours déficient après les réformes de ces dernières années. Pourtant, c'est un autre attentat contre la CIA en Afghanistan, réussi celui-là, qui est sans doute le plus emblématique des errements des services américains.

Thomas Cantaloube

Barack Obama l'a dit aux responsables des principales agences de renseignements américaines, réunis à la Maison Blanche, mardi 5 janvier: «C'est une bavure qui aurait pu être désastreuse. Nous avons évité une balle, mais de justesse.» Il parlait, bien entendu, de l'attentat empêché par des passagers dans les cieux au-dessus de Detroit, le 25 décembre 2009, et des loupés de ses propres services de sécurité et de renseignement. Plus de huit ans après les attentats du 11 septembre 2001 et la tentative du shoebomber Richard Reid à bord d'un vol Paris-Miami, la CIA, le FBI et consorts ont frôlé le pire.

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