Rwanda, vingt-cinq ans après le génocide Parti pris

Rwanda : le déshonneur de la France

Le gouvernement français a annulé sa venue aux commémorations, lundi 7 avril, du vingtième anniversaire du génocide des Tutsis. Cette brusque décision est motivée par les déclarations du président du Rwanda, Paul Kagamé, sur « le rôle direct de la Belgique et de la France dans la préparation politique du génocide et la participation de cette dernière à son exécution même ». Satisfaisant l’injonction d’Alain Juppé de « défendre l’honneur de la France », ce choix marque plutôt son déshonneur. Parti pris.

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Dimanche 6 avril 2014, le président du Parlement européen, Martin Schulz, et la ministre de la culture, Aurélie Filippetti, tous deux socialistes, étaient côte à côte devant la Maison d’Izieu (Ain) où, il y a précisément soixante-dix ans, quarante-quatre enfants juifs et sept éducateurs qui y étaient réfugiés furent arrêtés par la Gestapo pour être déportés vers les camps de la mort.

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