Le prix de l'énergie, l'aide au développement et la lutte contre le réchauffement climatique seront au cœur des discussions du G8 qui se tient jusqu'à mercredi dans l'île japonaise d'Hokkaido. Un menu qu'on n'aurait pas imaginé quinze ans plus tôt, quand les pays industrialisés se préoccupaient de libéraliser le commerce mondial. Les anti-G8 ont eux aussi évolué dans leurs thèmes comme dans leurs propositions.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Crise financière, pétrole cher, lutte contre les dérèglements climatiques : vus de loin, les principaux thèmes à l'ordre du jour du G8 d'Hokkaido pourraient ressembler au programme d'un forum altermondialiste. «Le réchauffement climatique est un énorme défi, l'humanité n'a pas de temps à perdre», a déclaré le premier ministre japonais Yasuo Fukuda dans son message d'accueil aux chefs d'Etat invités, «la communauté internationale doit de toute urgence renforcer ses efforts pour résoudre ce problème. En tant que président du G8, je vais tout faire pour établir un plan de régulation des émissions de gaz à effet de serre, équitablement répartis concernant tous les principaux émetteurs».