Pourquoi les événements au Gabon portent un coup fatal à la Françafrique
L'élection contestée d'Ali Bongo a remis sur le tapis l'existence d'une Françafrique, ce système coupable de s'imiscer dans la vie politique française et africaine et de mélanger tous les genres. En réalité ce «lien priviligié» entre la France et l'Afrique a beaucoup changé, au point qu'on peut s'interroger sur sa capacité à survivre aux mutations africaines. Mediapart fait le point au lendemain de la reconnaissance par Nicolas Sarkozy de la victoire d'Ali Bongo.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Quand début septembre, depuis le Brésil, où il était en déplacement, le président de la République a officiellement félicité Ali Bongo pour sa victoire à l'élection présidentielle gabonaise, organisée le 30 août., la déclaration a jeté un trouble. D'autant plus que Robert Bourgi, officieux conseiller africain auprès de l'Elysée, héritier auto-proclamé de la Françafrique, a une nouvelle fois évoqué son rôle d'intermédiaire de l'ombre entre Paris et quelques capitales africaines. Faut-il croire que la Françafrique, cette hydre diabolique, a-t-elle une fois de plus prévalue sur la «nouvelle» diplomatie française? Pas sûr. Contrairement aux apparences, l’épisode gabonais inaugure une nouvelle ère.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.