Le témoignage de l'ancien directeur du FBI, James Comey, devant une commission du Sénat, jeudi 8 juin à Washington, parachève la crise de confiance du pays envers la Maison Blanche. Il confirme les pressions exercées par le président, qui l'a mis à la porte en mai.
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New York (États-Unis), de notre correspondant.- James Comey a sûrement lavé son honneur, mais il ne suffira peut-être pas, comme il l’a fait pendant trois heures sur un ton courtois et égal, de traiter Donald Trump de menteur pour venir à bout de sa présidence. Ce 8 juin, l’ancien patron du FBI, brutalement limogé début mai, témoignait en tant que simple citoyen, certes bien informé, devant une commission du Sénat sur les pressions qu’il estime avoir subies du président de États-Unis pour arrêter un volet de l'enquête sur la possible collusion de sa campagne électorale avec des agents russes.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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