Afrique(s)

Au Niger, le départ annoncé du géant français du nucléaire fait craindre le pire

Le ministre nigérien des mines a annoncé la fermeture prochaine de deux sites exploités par des filiales d’Orano (ex-Areva). Les habitants craignent pour leur emploi dans des villes construites pour l’exploitation de l’uranium. Ils s’inquiètent aussi des conséquences de leur travail sur leur santé et sur l’environnement.

Rémi Carayol

À Arlit, la « ville de l’uranium » située au nord-ouest du Niger, on sait bien que le filon du « yellow cake » ne sera pas éternel. Cela fait des années que la menace de fermeture plane au-dessus des deux sites exploités par des filiales nigériennes du géant français du nucléaire, Orano (ex-Areva). Mais quand l’annonce de la fermeture prochaine de la Cominak est tombée, leur monde s’est effondré.

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