La catastrophe historique qui a frappé mardi 8 juillet l'équipe brésilienne, massacrée par 7 buts allemands, a éclipsé ce qui est un autre événement : le démantèlement d'un système de billetterie clandestine logé au cœur même de la Fifa, dont il se confirme qu'elle rime bel et bien avec mafia. Les autorités brésiliennes prennent ainsi leur revanche sur une organisation qui leur a dicté ses conditions.
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Rio de Janeiro, de notre correspondante. C’est le Mondial de toutes les surprises. On attendait qu’une équipe de football créative, emmenée par la star Neymar, fasse rêver les Brésiliens et qu'ils oublient une organisation décrite comme chaotique et dominée par la corruption. Mais alors que le football brésilien vient d’écrire la page la plus désastreuse de son histoire, en encaissant sept buts à domicile d’Allemands décomplexés, le bilan de ce Mondial est presque à l’opposé des attentes.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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