En Italie, la liste des agressions racistes s'allonge jour après jour
Le 3 février 2018, un militant d’extrême droite et ex-candidat de la Ligue à des élections locales ouvrait le feu sur six migrants noirs à Macerata, dans le centre de l’Italie. Depuis, onze autres attaques à caractère raciste – par le biais d’armes à feu, à air comprimé ou d’armes blanches – ont pris des personnes immigrées pour cible. Mediapart dresse cette liste vertigineuse, qui confirme la montée de la xénophobie dans la péninsule.
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SergioSergio Mattarella s’est senti obligé de sortir de sa réserve. « L’Italie ne peut pas ressembler à un Far West, où quelqu’un achète un fusil et tire sur une fillette d’un an, a lancé, le 26 juillet 2018, le président de la République. C’est de la barbarie et cela doit susciter l’indignation. » Dix jours auparavant, à Rome, un homme avait tiré de son balcon avec une carabine à air comprimé sur une enfant de nationalité roumaine. Un épisode terrifiant, mais loin d’être isolé.