Le cas Laurent Gbagbo ou le test de la Cour pénale internationale

Après avoir raté le démarrage de son enquête pour crimes contre l'humanité visant l'ancien président de Côte d'Ivoire, la CPI jouait sa crédibilité dans la décision de tenir un procès contre Laurent Gbagbo.

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La Cour pénale internationale (CPI) a rendu jeudi 12 juin une décision cruciale : elle finalement décidé de traduire Laurent Gbagbo, l’ancien président de la Côte d’Ivoire, en procès pour crimes contre l’humanité. Cette décision n’est pas seulement importante pour le principal intéressé ou pour les Ivoiriens ; elle l’est également pour la crédibilité et l’avenir de cette instance judiciaire créée en 2002 et chargée de poursuivre et de juger les individus (et non les États) soupçonnés de génocide ou de crimes de guerre ou contre l’humanité. Jusqu’ici, la CPI a peiné à fonctionner, à trouver ses marques, et acquérir une légitimité.

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