Au sommet de l’Otan de Vilnius, la bataille du temps
Face à Vladimir Poutine qui mise sur la lassitude des opinions occidentales, le sommet qui s’ouvre mardi 11 juillet devrait formuler des « garanties de sécurité » en faveur de l’Ukraine. Quant à une future adhésion, elle est désormais soutenue par Paris, qui a fait volte-face.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LeLe sommet de l’Otan se tient à Vilnius, en Lituanie, mardi 11 et mercredi 12 juillet. Ses conclusions pèseront sur l’avenir de l’Alliance atlantique, avec des décisions attendues sur l’Ukraine et la posture face à la Russie. Certaines choses, toutefois, ne changent pas : le secrétaire général de l’organisation, le Norvégien Jens Stoltenberg, voit son mandat prolongé une nouvelle fois, signe de la difficulté des membres à se mettre d’accord sur un autre nom. Ce n’est pas le seul sujet où l’unité est difficile à trouver : les préparatifs ont été marqués par de vifs débats, un certain flou américain et un revirement français qui a surpris.