Le financement de l’action contre le dérèglement climatique reste l’un des aspects les plus conflictuels et les plus sensibles de la négociation. Sur ce sujet capital, la France est loin d'être exemplaire.
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Jeudi 10 septembre, l’Élysée organise une matinée de communication sur la COP 21, le sommet de l’ONU sur le climat qui se tient à Paris en décembre. Il devrait y avoir des photos de Yann Arthus-Bertrand, des paillettes disco (avec la vieille star Marc Cerrone recrutée pour un son et lumière sur les Champs-Élysées), des jeunes, des chercheurs, et des PDG jugés exemplaires par l’action de leur entreprise contre le dérèglement climatique. On y entendra notamment Gérard Mestrallet pour Engie (ex-GDF-Suez), malgré ses forages de gaz de schiste en Grande-Bretagne et ses centrales à charbon hyper polluantes de par le monde.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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