La 21e Conférence des parties de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques s'est ouverte dimanche 30 novembre. Tous nos articles sur le sujet.
Les 195 États réunis au Bourget pour la COP21 adoptent un accord historique pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais son manque d’ambition en affaiblit la portée et ne permet pas d’empêcher le réchauffement de la planète.
Alors que les 195 pays réunis au Bourget mettaient la dernière main à l'accord de la COP21, adopté samedi dans la soirée, entre 15 et 20 000 personnes se sont retrouvées à Paris dans deux rassemblements successifs. Le premier, avenue de la Grande-Armée entre l'Arc de Triomphe et la porte Maillot, a consisté à faire valoir les « lignes rouges » des citoyens sur le climat ; le second, sur le Champ-de-Mars, a offert concert et prises de parole.
Pour ce sixième et dernier épisode, l'essayiste explique pourquoi la mobilisation citoyenne des « lignes rouges » est plus que jamais d'actualité, malgré la signature d'un accord au Bourget.
Quelle que soit l'issue de la COP21, l'année 2015 sera celle de l'explosion des énergies renouvelables, en premier lieu des éoliennes. Plusieurs études d'analystes financiers montrent que cette évolution est inéluctable, même si les combustibles fossiles font de la résistance.
Un nouveau brouillon d'accord a été rendu public jeudi en début de soirée par la présidence française. Sur plusieurs points importants, une longue nuit de discussions a commencé. La version d'aujourd'hui, de plus en plus précise, est une mauvaise nouvelle pour le climat.
Depuis le dimanche 29 novembre, des milliers de négociateurs, ministres, journalistes, membres d'ONG, chefs d'entreprise, observateurs divers et variés, policiers, boulangers, etc., s'activent au Bourget à l'occasion du sommet de l'ONU sur le climat. Récit subjectif alors que la négociation est entrée dans son sprint final.
Dans le canal du Mozambique, entre l'Afrique et Madagascar, un ensemble de toutes petites îles françaises suscite la convoitise et attise les tensions diplomatiques. En cause : l'intransigeance de la France au sujet de leur possession et l'autorisation de forage accordée à des compagnies pétrolières par Ségolène Royal, ministre de l'écologie.
Alors que la COP21 tire à sa fin, l'impact des multinationales a été une fois de plus glissé sous le tapis. En France, le palmarès des dix multinationales les plus polluantes du point de vue climatique comporte trois cimentiers. Lafarge est le numéro 1 mondial du ciment, un matériau à l’origine de 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Un nouveau brouillon d'accord a été rendu public ce mercredi après-midi par la présidence française. Sur tous les points importants, la discussion est toujours en cours. Il ne reste que 24 heures, la présidence française espérant conclure vendredi. La société civile fait de plus en plus savoir son inquiétude.
C'est le sujet le plus important de la négociation sur le climat et c'est pourtant le moins discuté à l'extérieur du cercle des spécialistes. Technique, ultrasensible, opaque, la question du financement reflète la violence de l'affrontement entre trois mondes : les anciennes puissances industrielles, les pouvoirs émergents et les pays les plus pauvres, éternels oubliés.
Essayiste, activiste : Naomi Klein est l'une des critiques les plus populaires et les plus écoutées de la mondialisation néolibérale et des régressions autoritaires qui l'accompagnent. À l'occasion de la COP21 et en écho à son dernier livre sur le sujet, Tout peut changer, elle était l'invitée de Mediapart.
En 2014, le fonds d’investissement de la famille Rockefeller, héritière de la Standard Oil, l’entreprise fondatrice de l’industrie pétrolière américaine, stupéfie le monde économique en annonçant sa décision de désinvestir des énergies fossiles.
Ce documentaire de Paul Moreira, à voir en intégralité sur Mediapart, piste les lobbyistes qui, au sein du gouvernement de G. W. Bush, ont « fait perdre dix ans à la planète ». Rapports falsifiés, infiltration de l'administration, publicité mensongère... Pour l'industrie pétrolière, tout fut bon pour retarder la lutte contre le changement climatique.
À mi-temps du sommet sur le climat, un nouveau brouillon d’accord est sur la table. Financement, différenciation des responsabilités, transparence : les désaccords persistent sur des sujets majeurs, malgré un sentiment d’optimisme qui se diffuse entre les négociateurs.
Le ministre français de l’agriculture a présenté mardi 1er décembre, lors de la COP21, son projet « 4 pour 1 000 », qui consiste à favoriser la présence de CO2 dans le sol pour en retirer à l’atmosphère. Sur le papier, ça pourrait marcher, dans les faits, de nombreuses questions subsistent et les ONG s’inquiètent.
Obligation de moyens plus que de résultats, sanctions réputationnelles, passages en revue obligatoires des objectifs de réduction des gaz à effet de serre : les scénarios se précisent pour aboutir à un accord sur le climat en partie « contraignant ». Même Barack Obama a utilisé le terme hier.