C'est le sujet le plus important de la négociation sur le climat et c'est pourtant le moins discuté à l'extérieur du cercle des spécialistes. Technique, ultrasensible, opaque, la question du financement reflète la violence de l'affrontement entre trois mondes : les anciennes puissances industrielles, les pouvoirs émergents et les pays les plus pauvres, éternels oubliés.
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Et soudain, l'agenda européen surgit dans l'enceinte de la COP21. Mardi midi, les premiers éléments de la taxe sur les transactions financières acceptée du bout des lèvres par les ministres de l'UE parviennent au centre de conférences du Bourget. En ce début de deuxième semaine de négociations sur le climat, l'information est potentiellement capitale : c'est l'une des rares nouvelles sources de financement pour l'aide en faveur du Sud. Pour la France, c'est même la seule piste en vue d'améliorer le niveau de ses dons. Dans le hall 9, autour du centre de médias, les interprétations divergent. Pascal Canfin, ancien ministre du codéveloppement de François Hollande, se réjouit : «Ça peut permettre de doubler les fonds pour l'adaptation» des pays pauvres au dérèglement climatique. À l'étage du dessus, l'économiste Dominique Plihon, au contraire, met en garde : « Ce n'est qu'une décision de principe, sans détails. »
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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