Climat: un accord historique est signé à la COP21, mais…
Les 195 États réunis au Bourget pour la COP21 adoptent un accord historique pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais son manque d’ambition en affaiblit la portée et ne permet pas d’empêcher le réchauffement de la planète.
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En 1992, pour lutter contre le problème naissant du changement du climat, le monde s’est doté d’un texte idéaliste célébrant les valeurs d’équité, de solidarité intergénérationnelle et d’entraide entre riches et pauvres : la convention des Nations unies qui fonde les négociations sur le réchauffement de la planète. En 2015, pour réagir face à un système climatique en plein dérèglement, les États adoptent un accord technique, de faible ambition, peu contraignant et insuffisant pour que s’effondrent les gaz à effet de serre en temps voulu pour endiguer la hausse dangereuse des températures.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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