International

Comment Obama a fini par se résoudre à lâcher son fidèle allié

Il aura fallu quinze jours de valse-hésitation et de paralysie, reflétant les débats internes à la Maison Blanche, pour que Washington finisse pas se ranger du côté des manifestants égyptiens et appelle au départ de Moubarak.

Thomas Cantaloube

Ce n'est pas si fréquent dans les annales de la diplomatie contemporaine : les Etats-Unis ont laissé choir un de leur plus fidèles alliés. Un président avec qui ils entretenaient les meilleures relations depuis trente ans (voir cette compilation de photos du magazine Foreign Policy), un régime qui leur servait de courroie de transmission pour leur politique proche-orientale, y compris dans ses basses œuvres, et un gouvernement qu'ils finançaient à hauteur de quelque 2 milliards de dollars par an. Après des années de soutien sans faille, et quinze jours d'hésitations sur la marche à suivre face au duel entre les manifestants égyptiens et le président Hosni Moubarak, la Maison Blanche a fini par se résoudre ces derniers jours à appeler en des termes de moins en moins ambigus, et de moins en moins diplomatiques, au départ du raïs.

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