À l’approche des législatives du 26 juin, le mouvement de Pablo Iglesias a changé de stratégie. Exit la « transversalité » ni droite, ni gauche. Il vient de s’allier avec les communistes d’Izquierda Unida, tenants de la « vieille politique ». Ce revirement va-t-il payer dans les urnes ? Décryptage avec deux universitaires.
LesLes législatives du 20 décembre n’ont rien donné. Elles n’ont pas permis de dégager une majorité pour former un gouvernement. Le PP, la droite au pouvoir de Mariano Rajoy, est arrivé en tête (28,7 %), mais sans alliés. Les efforts du PSOE (les socialistes), sorti en deuxième position (22 %), n’ont pas abouti : le parti de Pedro Sanchez avait tout misé sur une alliance avec Ciudadanos (centre droit, 14 %), pariant sur l'abstention d'autres députés lors de l'investiture pour former un gouvernement minoritaire. Le calcul n'a pas fonctionné.