Passés la stupeur et les tremblements, les Brésiliens se remettent avec humour de la raclée infligée par l'Allemagne (7-1). Tout en ayant conscience que l'humiliation n'est peut-être pas terminée : une partie du pays pourrait assister à son pire cauchemar, voir dimanche l’Argentine couronnée dans le stade Maracana.
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RioRio de Janeiro, de notre correspondante.« On a annoncé et garanti que c’était la fin du monde, autour de moi, tout le monde a commencé à prier… mais finalement, le monde ne s’est pas fini. » La ritournelle de Carmen Miranda ne me quitte pas depuis mardi soir, à mesure que les appels pleuvaient depuis Paris pour savoir comment se sentaient les Brésiliens, s’ils allaient tout casser dans la rue, si la tension sociale allait rebondir, si Dilma Rousseff allait perdre l’élection présidentielle en octobre.